Planète Lara
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Planète Lara

Venez ici parler avec tout les fans de Lara Fabian... Ici tout se que vous avez besoin c'est de parler français et d'aimé Lara Fabian
 
AccueilAccueil  GalerieGalerie  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : ...
Voir le deal

 

 Biographie

Aller en bas 
AuteurMessage
Laraange
Admin
Admin
Laraange


Messages : 35
Date d'inscription : 25/08/2007
Age : 31
Localisation : Québec

Biographie Empty
MessageSujet: Biographie   Biographie Icon_minitimeDim 26 Aoû - 14:04

voici la biographie de Justine Henin

Nationalité: Belge
Résidence: Monte Carlo, Monaco
Date de naissance: 1-6-1982
Lieu de naissance: Liège, Belgique
Taille: 1.66 m
Poids: 57 kg
Statut: Pro (depuis le 1er janvier 1999)
Caractéristique: droitière, revers à une main
Coach: Carlos Rodriguez


Déjà 6 titres en Grand Chelem, dont 4 Roland Garros

A 25 ans, Justine Henin a déjà écrit quelques unes des plus belles pages de l'histoire du sport belge

Par Patrick Haumont
Les mystères de la naissance ont voulu que Justine naisse en plein Roland Garros. Le 1er juin 1982 se déroulaient d’ailleurs les quarts de finale féminin de cette édition remportée par Martina Navratilova.

Evidemment, ce n’est pas le fait d’avoir vu le jour à cette période qui a permis à Justine d’accéder au top niveau. C’est plutôt d’avoir été élevée dans un milieu sportif qui lui a très vite donné l’amour du sport. Un autre hasard a également donné un coup de pouce à cette passion dévorante puisque, dès ses deux ans, Justine emménage à Rochefort à quelques centaines de mètres seulement du Tennis Club local où elle effectue ses premiers échanges. Dès ses cinq ans, elle passe les deux mois de grandes vacances sur un terrain de tennis, ne revenant à sa maison que pour manger, et encore. Progressant à pas de géant, elle quitte le TC Rochefort pour le Tennis Club de Ciney alors qu’elle n’a que six ans. C’est là qu’elle découvre le monde des entraînements et de la compétition. Après être passée entre les mains de plusieurs professeurs, elle échoue à la fédération où Jean-Pierre Collot et Luc Bodart lui façonnent son tennis.

Montant les échelons à grande vitesse, Justine quitte pour un temps la filière fédérale pour rejoindre un programme privé. Elle s’entraîne alors au TC Géronsart en compagnie de Gabriel Gonzalez. Brillante élève, très bonne joueuse de foot et espoir tennistique, Justine opte définitivement pour le tennis à 12 ans et stoppe donc le football.

Après Gonzalez, Justine travaille pendant deux ans avec Michel Mouillard avant de faire son grand retour fédéral. C’est en effet vers quatorze ans – soit un peu plus d’un an après avoir perdu sa maman, décédée en 1995 – qu’elle rencontre Carlos Rodriguez qui donnera la tournure que l’on sait à sa carrière professionnelle.

S’entraînant principalement à Mons, Justine poursuit ses humanités à l’Athénée montois. Les choses se précipitent alors puisque, en 1997, elle remporte l’Orange Bowl, championnat du monde juniors et, surtout, le tournoi juniors de Roland Garros. Quelques mois plus tard, elle se rend à l’évidence et met fin à ses études pour devenir professionnelle temps plein en 1999, année où elle dispute sa première Fed Cup avec l’équipe nationale belge. Pour sa grande entrée sur le circuit, elle réussit une performance de choix puisqu’elle s’impose au tournoi d’Anvers, prenant la mesure de Sarah Pitkowski en finale. C’est aussi cette année-là qu’elle rencontre Pierre-Yves Hardenne qui deviendra son mari trois ans plus tard, en novembre 2002.

Après une année 2000 un rien plus compliquée en raison de blessures, problèmes ou maladies maintenant oubliés, les résultats ne cessent de s’enchaîner. 2001 commence sur les chapeaux de roue avec deux victoires successives à Gold Coast et Canberra. Mais c’est à Roland Garros et Wimbledon que Justine se signale au grand public, atteignant la demi-finale à Paris et la finale à Wimbledon.

Ces performances de très haut niveau la feront monter dans le Top 10 alors que sa constance 2002 lui permettra d’atteindre la quatrième position mondiale…

C’est donc en tant que quatrième mondiale que Justine épousera Pierre-Yves le 16 novembre de cette même année 2002. A ce moment, ni Justine, ni son mari ne se doutent que ce mariage allait avoir un impact si important sur la carrière tennistique de la jeune mariée.

Et pourtant, 2003 débutera sur les chapeaux de roue avec un succès à Dubaï, suivi d’une demi-finale à l’Australian Open. Mais le meilleur reste à venir, avec une victoire mémorable face à Serena Williams en finale de Charleston et un duel victorieux face à Kim Clijsters en finale de Berlin.

Et ce n’est évidemment pas tout puisque, forte de ses trois titres 2003, Justine abordera Roland Garros avec une confiance énorme. A tel point que, le 7 juin 2003, Justine Henin-Hardenne offrira à la Belgique son premier titre dans un tournoi du Grand Chelem. Après avoir battu Serena Williams en demi-finale, elle prendra la mesure de… Kim Clijsters en finale.

Une finale historique, suivie par plus d’un million de téléspectateurs belges et des milliers de spectateurs dont la quasi totalité de la famille royale.

Montée troisième joueuse mondiale grâce à ce triomphe parisien, Justine a dédié la Coupe Suzanne Lenglen à sa maman à laquelle elle avait promis, en 1992, de jouer un jour sur le Central des Internationaux de France.

Cette victoire historique n'allait pas pour autant faire baisser la motivation de Justine. A Rosmalen, pour son premier tournoi sur gazon, elle ne s'inclinera qu'en finale (sur abandon) face à ... Kim. Et, à Wimbledon, elle ira jusqu'en demi-finale où Serena Williams prendra sa revanche sur Roland Garros.

Après le gazon et la rencontre de Fed Cup commence alors la formidable tournée américaine qui vaudra pas moins de trois nouveaux titres (sur trois tournois disputés) à notre championne. Le premier à San Diego (victoire finale face à ... Clijsters ; le deuxième à Toronto (victoire en finale devant Lina Krasnoroutskaya) ; le troisième à ... l'US Open.

C'est lors de la demi-finale de ce dernier que Justine s'est révélée aux spectateurs new-yorkais. Au terme d'un match de plus de trois heures, de retournements de situations inouïs et de coups sortis on ne sait trop d'où, Justine a vaincu les crampes pour se défaire, après avoir été deux fois à deux points de la défaite, de la choucou locale Jennifer Capriati. Ereintée, elle dut alors être mise sous perfusion. Malgré la fatigue physique, la nouvelle habitante de Wépion parvint en finale à faire douter... Kim Clijsters en repoussant cette dernière derrière sa ligne de fond et en cassant le rythme en distillant de nombreux slices sur lesquels Kim ne pouvait pas s'appuyer. La numéro 1 mondiale bénéficia malgré tout de deux balles de premier set pour finalement s'incliner 7-5 6-1.

Justine Henin entrait alors une nouvelle fois dans l'histoire du tennis belge, remportant son deuxième tournoi du Grand Chelem et montant à la deuxième place mondiale, juste derrière sa compatriote.

Mais il était écrit que l'année 2003 serait celle de Justine. Victorieuse de deux Grands Chelems et de cinq autres tournois, il était logique que la championne atteigne avant la fin de l'année la première position mondiale. Et, de fait, c'est au lendemain de sa victoire face à Jelena Dokic à Zurich que Justine monta pour la première fois au sommet de la hiérarchie mondiale. La boucle était alors bouclée, la petite fille née pendant Roland Garros a réalisé son rêve.

Croire que le fait d’être montée au faîte de la hiérarchie la verrait s’endormir sur ses lauriers serait mal connaître Justine. Forte de sa position de leader mondiale, elle va au contraire mettre tous les atouts dans son jeu pour essayer de marquer l’histoire du tennis.

Dès janvier 2004, on pourra d’ailleurs constater que sa rage de vaincre est toujours intacte. Elle remportera de suite les deux tournois australiens les plus importants : Sydney et Melbourne. Lors des Internationaux d’Australie, elle réussira un parcours de rêve, prenant la mesure, entre autres, de Lindsay Davenport en quart de finale et de Kim Clijsters en finale. Les choses se déroulèrent assez bien jusqu’au début du printemps puisque Justine remporta encore les tournois de Dubaï et le très réputé Indian Wells.

C’est en réalité à quelques jours de la saison sur terre battue qu’un vilain virus, un cytomégalovirus dont les symptômes sont proches de ceux de la mononucléose, allait compromettre la suite de la saison de la championne. Pas encore tout à fait consciente des méfaits de la maladie, Justine essaya tout de même de défendre son titre à Roland Garros. Mal lui en prit puisqu’elle fut éliminée dès le deuxième tour par la modeste Tathiana Garbin. Après Paris, elle prit la décision de s’éloigner des courts afin de se soigner totalement. Le hic, c’est qu’avec ce genre de virus, on ne peut jamais être certain qu’il est totalement parti. C’est ainsi que Justine prit la courageuse décision de se rendre malgré tout aux Jeux olympiques d’Athènes sans savoir exactement où se situait son état de forme. Après un départ en demi-teinte, elle atteint la quasi-perfection lors de sa demi-finale face à Anastasia Myskina. Forte de ce succès incroyable, elle ne laissa pas la moindre chance à Amélie Mauresmo en finale et décrocha la seule médaille d’or belge à Athènes. Ce qui constitue, dit-elle avec émotion, la plus belle victoire de sa carrière.

Dans la foulée des JO, croyant être quitte de son virus, Henin s’envola alors pour New York où son corps la rappela directement à l’ordre. Dont coût : une défaite en huitièmes de finale face à Nadia Petrova. Il allait s’agir de son dernier match 2004…

Peut-on pour autant dire que cette année fut mauvaise ? Oui et non. Oui parce que Justine n’a pu jouer que neuf tournois et que son moral s’en est évidemment ressenti. Non, parce que sur ces neuf tournois, elle en a remporté pas moins de cinq, dont un Grand Chelem et les Jeux ! Nombre de joueuses signeraient à deux mains pour présenter un tel palmarès au terme de leur… carrière.

Avec la maladie derrière elle, Justine pensait très logiquement et très légitimement que 2005 commencerait sur les chapeaux de roue. Hélas!, elle ne débuta réellement sa saison qu’au tournoi de… Miami. Une blessure au genou est en effet venue contrecarrer les projets de la championne qui espérait pourtant retrouver les charmes d’un tournoi du Grand Chelem en Australie.

Prenant son mal en patience, elle revint donc à Miami où, pour son retour après autant de mois d’absence, seule une Maria Sharapova survoltée et très en forme parvint à la contrer, mais en trois sets disputés.

Dès ce premier tournoi, on comprit que les choses étaient en bonne voie. On ne se trompait pas puisque, dès la saison sur terre battue commencée, Justine démontra très rapidement que, tout simplement, elle était la meilleure joueuse du monde. Sur cette surface ocre certainement. Et sans doute aussi sur toutes les autres.

La Belge enfila donc trois tournois à la suite : Charleston, Varsovie et Berlin avant de rejoindre la Porte d’Auteuil et son légendaire tournoi de Roland Garros, son préféré.

Dire que la compétition commença sous les meilleurs auspices serait mensonger. Au premier tour, Conchita Martinez la poussa dans ses derniers retranchements, Justine ne s’imposant que par 6-4 au troisième set. Mais c’est surtout en huitièmes de finale qu’elle passa tout près de l’élimination. Meilleure Russe sur terre battue, Svetlana Kuznetsova bénéficia en effet d’une balle de premier set et de deux balles de match ! Mais rien n’y fit : Henin renversa la vapeur et s’imposa en plus de trois heures.

Dès ce moment, on sut que plus rien ne pourrait l’empêcher d’aller jusqu’au bout. En quarts, elle donna même une leçon de tennis à Maria Sharapova – deuxième mondiale. Quant aux demi-finale et finale face à Petrova et Pierce, elles ne furent que formalités, tant la différence de classe était criante.

Avec un nouveau titre majeur, on ne peut certainement pas dire que l'année fut mauvaise - d'autant que Justine resta invaincue sur terre battue. Il faut cependant bien reconnaître que les pépins physiques l'empêchèrent de mieux se comporter encore jusqu'à la fin de la saison. Elle eut d'ailleurs la bonne idée de prendre le temps de soigner ses blessures et de redonner un peu d'oxygène à un corps auquel elle a énormément demandé depuis plus de dix ans.

Requinquée, la Rochefortoise a commencé l'année 2006 sur les chapeaux de roue, remportant le très important tournoi de Sydney avant de s'incliner en. finale des Internationaux d'Australie. Opposée à Amélie Mauresmo, elle fut en fait contrainte à l'abandon en raison de soucis d'ordre digestif.

Quelques semaines plus tard, elle s'imposa encore à Dubaï avant de prendre le temps de préparer la saison sur terre battue. Moins autoritaire que douze mois plus tôt lors des tournois préparatoires, elle retrouva sa superbe à la Porte d'Auteuil puisque, pour la troisième fois, elle allait s'imposer à Roland Garros.

A 24 ans et des poussières, elle inscrivit en effet son nom en lettres d'or sur la coupe Suzanne Lenglen, entrant définitivement dans le cercle des très grandes championnes. Un mois plus tard, elle faillit réaliser le doublé magique Paris-Londres mais une excellente Mauresmo l'en empêcha en finale.

Il serait d’ailleurs dit que l’année 2006 serait celle des finales puisque Justine se qualifiera également pour le stade ultime de l’US Open où elle s’inclinera sur un double 6-4 face à Maria Sharapova. Finaliste à Melbourne, Londres et New-York et vainqueur à Paris, Henin avait cependant réussi un parcours exceptionnel en Grand Chelem. Elle mettra d’ailleurs un point d’honneur à assurer sa première place mondiale en s’imposant aux Masters, où elle prendra la mesure d’Amélie Mauresmo au dernier tour…

L’année 2006 se terminait donc de la plus belle des manières et on s’attendait à ce que 2007 soit du même tonneau. Elle commença cependant par une nouvelle extra-sportive puisque, quelques jours avant de se rendre à l’Australian Open, Justine fit savoir qu’elle renonçait à la tournée australe pour des raisons privées. On apprit plus tard qu’elle se séparait officiellement de son mari Pierre-Yves Hardenne. Elle débuta donc sa saison plus tard que d’habitude, au tournoi de Paris (le Gaz de France, pas Roland Garros) où elle se hissa en demi-finale. C’est cependant un peu plus tard dans le mois de février qu’elle retrouva son tennis puisqu’elle remporta les tournois de Dubaï et Doha en prenant respectivement la mesure de… Mauresmo et Kuznetsova en finale. A Miami, elle fut à deux doigts de faire la passe de trois mais une Serena Williams survoltée l’en empêcha. Reste que l’on avait retrouvé une Justine Henin au sommet de son art.

Vint alors la saison sur terre battue que Justine entama par une victoire à Varsovie et une demi-finale à Berlin. Mais, comme d’habitude, c’est à Roland Garros qu’elle donna la pleine mesure de son talent, remportant, rien de moins, son quatrième French Open, devant sa sœur et ses frères qui assistaient à son plus grand bonheur à leur premier triomphe en direct.

Un mois plus tard, il fallut une étonnante Marion Bartoli pour priver notre championne du doublé Roland Garros Wimbledon… Gageons que ce n’est que partie remise.


Par Patrick Haumont, Co-auteur du livre «Le bonheur au bout du court» paru aux éditions Luc Pire
Revenir en haut Aller en bas
 
Biographie
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Planète Lara  :: Autres :: Archives-
Sauter vers: